17-07-21 à 10-08-21 Le chantier de l'énorme astronef ne cesse de battre les records de gigantisme. Le booster Super-Heavy se voit désormais doté de 32 moteurs Raptor pour une puissance cumulée deux fois supérieure à celle de Saturn V, le lanceur des missions Apollo. Les scénarios d'atterrissage se précisent. Le premier étage retournera sur son site de lancement où il viendra s'accrocher à une paire de bras articulés.
Nul ne peut prédire le taux de succès des incroyables ruptures technologiques réalisées par SpaceX. Pour autant, le management d'Elon Musk a largement démontré la qualité de ses décisions. La vidéo du journal de l'espace détaille avec précision l'état du chantier en ce mois de juillet. Bon visionnage.
31-05-21 Le futur vaisseau de SpaceX n’a pas d’équivalent dans l’industrie spatiale.
Plus gros, plus habitable, plus disruptif à tous égards, il rompt définitivement avec la routine des missions typées Apollo et redéfinit complètement les projets spatiaux à venir. Le contrat NASA-SpaceX pour un alunisseur se monte à environ 2.9 md$ contre 2 à 4 fois plus pour ses concurrents, lesquels ne proposent qu’un LEM amélioré, des missions courtes avec peu de matériel et une base habitable exigüe.
Ailleurs sur ce site
11-02-21 Finalement, Jeff Bezos semble décidé à prendre les devants. Le fondateur d’Amazon quitte ses fonctions de CEO du géant de la distribution pour consacrer son immense fortune à l’exploitation du pôle sud de la Lune. Son projet antérieur, toujours valide, se voit augmenté d’un programme d’exploration indépendant.
Artemis, SpaceX, la NASA et les chinois ne peuvent
que constater que le milliardaire n’a pas besoin d’eux pour lancer son
propre projet très rapidement avec une flotte de fusées déjà étoffée.
La famille des mineurs lunaires s’agrandit donc d’un nouveau colon
extrêmement motivé. Par ailleurs, monsieur Bezos a montré un grand
intérêt pour les vaisseaux à cylindre O’Neill. Le scénario d’Attention
à Fred est plus que jamais sur une trajectoire de probabilité.
18-02-21 Comme
vous le savez, ce site n'a pas vocation à traiter toute l'actualité
spatiale. Le biais d'Attention à Fred offre une perspective
différente. Néanmoins, la mission Mars 2020 dépasse clairement les
objectifs de recherche de vie ou de retour d'échantillons pour
lesquels elle a été "vendue" au contribuable américain.
Techniques d'atterrissage, intelligence artificielle, robotique, analyse d'échantillons embarquée, excavation de carottes pour retour sur Terre y sont implémentés dans leur version la plus aboutie. Plus que des échantillons de sol, cette mission retourne des terabytes de données et d'expérience.
Si l'exploration de Mars sort du cadre de ce site, les technologies embarquées prouveront leur pertinence ou, au contraire, forceront la recherche dans de nouvelles directions. Le propre du programme Artemis est qu'il comporte un volet production, là où l'exploration spatiale n'avait pas dépassé le stade de recherche et développement jusqu'ici.
Chaque projet majeur - Mars 2020 coûte 5 fois le
budget de Dawn - révolutionne les suivants. Or celui-ci est
extrêmement ambitieux quant à la somme d'expérience retournée.
Bonne chance Perseverance.
L'ingénierie de perseverance décrite dans cette vidéo en anglais :
04-02-21 Le 4 février, la très attendue annonce officielle de soutien au programme lunaire a été donnée par Jen Psaki, secrétaire de presse de la maison blanche.
Artemis avait franchi les étapes de faisabilité technique, obtenu la coopération de nombreux états (dont l’Europe). La confiance du nouveau président est donc confirmée.
Le délai de réalisation repoussé de 4 ans est plus réaliste, voire rassurant. Les dernières annonces de la NASA pour tenir l’échéance 2024 semblaient sacrifier la station orbitale au profit d’une mission trop typée Apollo. Qu’importe la date ! Le degré de rupture que le projet insuffle est tel qu’un retour sur l’orbite terrestre aurait relégué l’aventure spatiale au rang d’anecdote coûteuse.
L’immense machine spatiale américaine va donc se concentrer sur la Lune et, dans un second temps, construire un vaisseau interplanétaire en orbite. Bien malin qui peut dire que ce vaisseau n’aura d’autre objectif que Mars. Blue Origin aurait, dans ce cas, un rôle à jouer, tant dans l’exploitation des astéroïdes que dans la gravité centrifuge par cylindre O’Neill. Dans tous les cas, le scénario du roman est en ligne de mire.
18-01-21 La mise à feu du premier étage a été interrompue après 67 impressionnantes secondes de fonctionnement sur les 480 secondes prévues. Le moteur numero 4 a retourné un message "Major component failure", provoquant une procedure "abort".
Artemis : le dernier test du lanceur lourd SLS se termine prématurément sur Clubic le 19-01-21
Arrêt prématuré d'un test moteur SLS sur Le Point le 17-01-21
Retard à l'allumage pour le plus puissant lanceur du monde sur Futura Sciences le 18-01-21
10-11-20 Le nouveau président n'a jamais été très loquace à ce sujet. Néanmoins, l'espace et la Nasa ont une image positive auprès de 75% d'américains. C'est suffisant pour en faire un thème de campagne et en cherchant bien, on trouve quelques positions prises par le démocrate.
La bonne nouvelle est que Mr Biden n'envisage pas de changement radical dans le programme Artemis. Sans doute est-ce suffisant pour satisfaire le biais d'Attention à Fred, puisque le postulat soutenu par le roman correspond presque trait pour trait à la progression d'Artemis avec toutefois une bifurcation au moment de construire un vaisseau strictement dirigé vers Mars depuis l'orbite lunaire.
Le perdant de la nouvelle administration pourrait être la fusée ultra-lourde SLS, celle-là même qui était rescapée de la dernière alternance politique comparable, à la fin du mandat G.W.Bush.
L'accent sera mis sur l'observation de la Terre, mise à mal par l'administration Trump sur fond de climato-scepticisme.
Puisque cette question n'est sans doute pas vraiment tranchée par le nouvel exécutif, il semble inutile de spéculer à cet instant. Ce thème restera une priorité de cette page News.
Voici un article bien mieux informé que les bruits qui circulent sur les réseaux actuellement :
Autre son de cloche, plus récent, plus confus aussi. Spacenews.com, site web américain spécialisé dans le spatial, parle d'Artemis comme étant "marqué par l'administration Trump". et doute fortement de le voir aboutir.
La station LOP-G, le retour sur la Lune et SLS sont sur le barbecue du changement. Les commentaires montrent la confusion ambiante.
08-10-2020 Le programme de retour des américains sur la Lune n'est pas gravé dans le marbre. Election présidentielle et sons de cloche bruissent dans les couloirs de ceux qui donneront le GO, le NO GO ou qui revisiteront le projet après le scrutin.
On sait qu'un américain et une américaine marcheront sur le sol lunaire en 2024. La station LOP-G est désormais au second plan mais une victoire démocrate, le 2 novembre, risque d'inverser les priorités.
Un homme clé pourrait cependant stabiliser le projet lunaire nonobstant l'alternance politique : Elon Musk !
Une synthèse de Futura Science en date du 25 septembre 2020.
22-08-2020 Le site suit une évolution itérative. C'est à dire qu'il s'améliore au fil des prises de conscience, ruptures drastiques du secteur spatial, de l'actualité qu'il traite et celle dont il dépend.
C'est un modèle typé Wiki avec mises à jour d'un "grand tout" synthétique. Il n'y aura pas de forum, c'est un autre métier, mais toute réaction dans la page contact est bienvenue. Aucune identification des visiteurs, donc pas de compte personnel et encore moins de modération. AàF est un site d'auteur.
La grande pandémie a fait son oeuvre et retardé la réédition de plusieurs mois.
L'actualité récente, le programme Artemis, semblent mener inéluctablement au scénario du livre.
Merci infiniment à ceux qui ont manifesté leur intérêt. Certains ont reçu des extraits. Quelques chapitres n'ont pas été retenus dans la réédition. Leur publication restreinte dans ces pages est en projet.
Il n'y aura pas de couverture avec actrice humaine. Le roman se classe dans les oeuvres de geek. Fred appartient au monde des arts digitaux.
10-08-2021 Ajout : 8 choses à savoir à propos de
l'astéroïde Bennu, suite à son approche et collecte
d'échantillons par la sonde Osiris-Rex.
02-06-2021 Refonte de la section Lanceurs. Domaine où l'actualité bouillonne le plus actuellement.
25-05-2021 Ajout des sections Javascript Performances et WebAssembly (WASM - WASI) .
25-02-2021 Les lanceurs de Blue Origin dans la section consacrée aux projets de Jeff Bezos, CEO d'Amazon.
05-02-2021 Article sur la confirmation d'Artemis par Joe Biden et Jeff Bezos/Blue Origin dans cette page.
23-11-2020 Précisions
sur la Raréfaction
des ressources minières concernant la voiture électrique.
5-11-2020 Création de
la page Dictionnaire
Astéroides.
24-10-2020 Plus d'explications sur le schéma des astéroides de la ceinture. Pourquoi la Terre orbite-t-elle dans la ceinture d'astéroïdes ?
07-10-2020 Cylindre
O'Neill : à propos des forces
de Coriolis qui affectent la gravité artificielle.
Septembre, Octobre 2020
Beaucoup de modifications sur le simulateur
de système solaire.
09-20 Un petit simulateur de système solaire en javascript a été porté sur ce site :
Si vous agrandissez la fenêtre du navigateur pendant l'exécution du simulateur, pensez à recharger la page (touche F5) pour agrandir le canvas au plein écran. Pour occuper tout l'écran, taper F11 (sous windows), puis F5.
Le simulateur évolue, il y aura plusieurs versions mettant en relief le contexte du roman et des programmes spatiaux actuels.
27-10-2020 On savait qu'il y avait de l'eau au pôle sud de la Lune. Les deux découvertes récentes concernent d'autres régions. D'une part, les pièges froids que constituent les cratères s'étendent très au delà des pôles. La taille des gisements s'amenuise à mesure qu'on s'en éloigne mais les sources froides qui piègent la glace d'eau se comptent par milliards. D'autre part, l'étude d'échantillons d'Apollo révèle la présence de billes de verre qui emprisonnent des atomes constitutifs de l'eau : Oxygène et Hydrogène. Ces billes de verre sont réparties sur toute la surface planétaire et laissent supposer qu'on peut encore trouver d'énormes quantités de glace dans le sous-sol. (Les lecteurs de Tintin apprécieront)
Cette eau est cruciale pour la présence permanente d'hommes sur et autour de la Lune. Elle fournira de quoi boire et respirer. Bien que l'oxygène soit omniprésent dans la roche (silicates : SiO2), l'eau permet de l'extraire bien plus facilement. Enfin, l'eau electrolysée constitue un combustible efficace pour les vaisseaux de transport.
On sait que Cérès contient plus de glace que l'eau douce terrestre, il n'est donc pas saugrenu d'espérer en trouver encore plus dans le sous-sol lunaire.
Sources en français :
13-10-2020 Véritable traité international, l'accord sécurise les partenariats autour du programme. Australie, Canada, États-Unis, Émirats Arabes unis, Italie, Japon, Luxembourg et Royaume-Uni sont désormais partie prenante sur le programme dont l'ambition aboutit à la création d'un habitat pérenne et auto-suffisant sur la Lune et les astéroïdes.
L'ESA est partenaire du programme et de la station lunaire depuis l'origine.
À la fin de ce siècle, l'exploitation minière des astéroïdes bat
son plein. La Terre y trouve une nouvelle prospérité. Pour autant,
les tensions entre flottes de mineurs rivales prennent une
tournure critique. La disparité des commandements bloque toute
tentative d'administration terrienne et la situation se détériore
au fil des ans.
Cependant, Fred, architecte en génie spatial, quitte la Terre pour la ceinture d'astéroïdes où elle compte bien s'installer pour de bon. Mais les événements se précipitent...
Le 01 juillet 2020, la NASA découvre une concentration de métaux sous la surface lunaire
Le satellite Lunar Reconnaissance Orbiter, en orbite lunaire depuis 2009, embarque un radar expérimental prévu à l'origine pour relever la micro-topologie du sol, le Mini-RF. Un résultat inattendu du scan radar de la surface révèle une composition plus chargée que prévu du sous-sol en fer et en titane.
Lire l'article NASALes projets américains concernant la Lune ont beaucoup changé depuis la conception de la sonde. L'exploitation minière est désormais une composante centrale des missions à venir. L'abondance de ces métaux donne donc une information importante sur ce qu'on peut attendre d'un forage minier. Or, le fer a des propriétés magnétiques prometteuses pour propulser une charge du sol vers l'orbite au moyen d'un canon magnétique. Pour simplifier, le fer permet de satelliser des minerais sans consommer de carburant.
Le titane se prête bien à la fabrication de vaisseaux spatiaux. Presque aussi léger que l'aluminium quoique plus résistant, tant au points de vue mécanique que thermique, les alliages de titane peuvent être délivrés en orbite sous forme de poudre pour extrusion bien que la technologie d'impression 3D en micro gravité reste à inventer...
On devine que ce titane pourrait servir de matériau constitutif du vaisseau qu'Artemis prévoit de construire en orbite pour faire voyager des équipages vers Mars.
13 novembre 2020. Dragon Crew 1 Réussite du lancement de la première mission commerciale Crew Dragon qui transporte 4 astronautes sur la station spatiale internationale.
30 mai 2020. SpaceX Crew Dragon demo 2 Crew Dragon demo flight 2 a emmené deux astronautes jusqu'à la station sans encombre alors que le premier étage s'est sagement posé sur sa plateforme en mer.
Le contrat moral de SpaceX est rempli.
Couverture complète de la mission sur Space.com en date du 31 mai 20
Avril 2020 Le programme Artemis a pour objectif d'installer une présence humaine permanente sur le sol lunaire. La première mission d'alunissage est prévue pour 2024. L'exploitation des ressources lunaires ainsi qu'à plus long terme, celles des astéroïdes, sont une composante majeure du programme.
Le 06 avril 2020, Le président Donald Trump signe l'ordre exécutif établissant la politique américaine concernant l'exploitation des ressources extra terrestres. Le document amende le régime fixé dans le Traité de l'espace de 1967 en autorisant l'exploitation des ressources spatiales.
Avril 2020 C'est une habitude : les présidents républicains visent la Lune, les démocrates tempèrent, renforcent la logistique et prolongent les délais au delà de leur mandat. Président Trump a donc sacrifié au rituel en comptant sur la percée de SpaceX dans le lancement d'engins. Fixant l'échéance à la fin d'un éventuel second mandat, en 2024.
Fin 2019, les études sont lancées. SpaceX ravitaillera la station LOP-G selon des modalités calquées sur l'actuel programme COTS qui autorise les entreprises privées à transporter du ravitaillement vers l'ISS.
Mieux définie que l'ancien programme constellation de G.W.Bush, la station orbitale lunaire Deep Space Gateway hébergera la construction dans l'espace d'un grand vaisseau pour atteindre Mars en profitant de la fronde gravitationnelle lunaire. Un appareillage depuis l'espace lui épargnera l'énorme dépense énergétique d'un décollage depuis le sol.
Les décollages de lourdes charges provoquent aussi de violentes vibrations qui obligent à renforcer les structures du vaisseau alors qu'un départ depuis l'orbite lunaire peut s'étaler sur de longues périodes en n'imposant que d'infimes contraintes à l'astronef.
Beaucoup de précisions restent à venir.
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